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Bibliothèque numérique – page 9

imageLEBAdam Smith, Richesse des nations (version abrégée par J.-G. Courcelle-Seneuil) (avril 2015, 206pp.)

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La Richesse des Nations d’Adam Smith, publié initialement en 1776, est encore aujourd’hui considéré comme l’ouvrage classique en sciences économiques, où l’on voit naître, pour ainsi dire, cette discipline aujourd’hui si précieuse. Bien qu’il y ait habituellement peu d’unanimité dans ces matières, où se remarquent surtout les querelles entre les écoles, Adam Smith est reconnu par tous ses successeurs comme un glorieux fondateur, digne d’être lu et cité plus de deux siècles après sa mort. Et en effet tous font usage de son œuvre : étudiants, professeurs, et même économistes professionnels. Pourtant, si souvent cité, l’ouvrage classique d’Adam Smith est rarement lu, principalement à cause de sa longueur : s’enchainent en effet cinq livres, qui forment souvent deux gros volumes. Pour diffuser les principes économiques dans la population, au-delà du cercle restreint des spécialistes, l’économiste français Jean-Gustave Courcelle-Seneuil s’est attaché à abréger la Richesse des Nations, pour en fournir non le résumé, mais l’essentiel. Ainsi les discussions fondatrices sur le fonctionnement d’une économie de marché, sur la monnaie, sur la division du travail, sur le capital et même sur l’État, deviennent accessibles au plus grand nombre, pour en faire usage et en tirer profit.

 


imageLEBPierre de Boisguilbert, Traité sur la nature, culture, commerce et intérêt des grains (septembre 2014, 134pp.)

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 Publié en 1707, ce court écrit de l’économiste français Pierre de Boisguilbert est le premier d’une longue série d’ouvrages, qui pulluleront au XVIIIème siècle, pour venir réclamer la liberté du commerce des grains. Question fondatrice pour l’économie politique, la liberté du commerce des grains fut défendue plus tard par Quesnay, les Physiocrates, et Turgot.

 


imageLEBMichel Chevalier, La liberté aux États-Unis (novembre 2014, 76pp.)

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« Le peuple américain est justement renommé pour être libre ; mais comment entend-il la liberté ? comment la pratique-t-il ? Voilà ce que je voudrais essayer de dire ici. C’est essentiel à connaître parmi nous, puisque cette grande et florissante république démocratique est notre modèle officiel depuis la révolution de Février. Je ne m’occuperai pas de la liberté politique, je veux dire du droit que possède et qu’exerce l’Américain de prendre part au gouvernement de sa patrie, de son état, de son comté, de sa commune. Aussi bien le sujet a été traité avec une telle supériorité et avec tant de développement par M. de Tocqueville, qu’il serait téméraire de s’y risquer. La liberté dont je me propose de parler ici est la liberté civile, celle dont a besoin l’homme intelligent et laborieux, à chaque instant de la vie pour ainsi dire, en chacun de ses actes, dans chacune de ses affaires. La liberté civile est l’objet de la liberté politique ; celle-ci est le bouclier de celle-là, bouclier, malheureusement, aussi difficile à manier que celui du grand Ajax. »


imageLEBGustave de Molinari & Frédéric Passy, De l’instruction obligatoire (mars 2015, 266pp.)

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En ce début de XXIème siècle, malgré les crises économiques, les séismes politiques, voire même les attentats terroristes, la question de l’éducation reste pour les Français — tout comme, plus généralement, pour les Européens — l’une des préoccupations majeures. Les constats divergent autant que les solutions et pourtant chacun s’accorde à reconnaître l’urgence de définir un nouveau cap pour l’éducation des jeunes générations. Quoi de plus utile, ainsi, tant pour eux que pour nous, que de découvrir l’opinion tranchée et pourtant vigoureusement argumentée des deux plus grands économistes français de la fin du XIXème siècle : Frédéric Passy, professeur d’économie politique à Montpellier, membre de l’Académie, et surtout premier Prix Nobel de la Paix de l’histoire (1901) ; et Gustave de Molinari, rédacteur en chef du très influent Journal des Économistes et professeur d’économie politique à Bruxelles, dans sa Belgique natale. La question au cœur du débat entre les deux économistes fut la suivante : l’État doit-il avoir un rôle minimal dans l’éducation (Molinari), consistant à obliger les familles à mettre leurs enfants à l’école, ou doit-il n’en avoir rigoureusement aucun (Passy) ? Quel que soit le mérite de l’une ou de l’autre position, ce débat animé, cette « lutte persévérante entre deux frères d’armes » comme la qualifiera Passy, aura poussé les défenseurs de la liberté à approfondir leur conception de l’éducation nationale. Pour l’aide qu’ils auront fourni aux esprits contemporains qui tâcheront de suivre leur exemple, ils mériteront notre estime.


imageLEBRobert Legrand, Richard Cantillon : un mercantiliste précurseur des Physiocrates (avril 2015, 140pp.)

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Richard Cantillon (~1685-1734), auteur de l’Essai sur la nature du commerce en général, est aujourd’hui reconnu comme l’un des grands fondateurs de la science économique. Longtemps passée sous silence, et redécouverte uniquement à la fin du  XIXe siècle, la connaissance de l’œuvre économique de R. Cantillon est encore aujourd’hui lacunaire. Pour servir à l’appréciation de ses mérites, le travail de Robert Legrand est particulièrement utile. L’auteur y présente les idées centrales de l’Essai de Cantillon et tâche de les comparer aux deux grands courants économiques du siècle : le mercantilisme de Mun ou J. Child, et la physiocratie de François Quesnay. De cette étude comparative, Legrand conclut avec grande perspicacité que Cantillon est comme ainsi dire un trait d’union entre le mercantilisme et la physiocratie ; que tandis qu’il corrige le premier courant sur certains principes comme la théorie de la richesse, il anticipe le suivant sur d’autres théories.


imageLEBAlphonse de Lamartine, Discours sur le libre-échange (août 2014, 28pp.)

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« Les voiles de vos navires, les pointes de vos mats, la fumée de vos innombrables bateaux à vapeur écrivent à toute heure, sur votre ciel limpide et sur les vagues de toutes les mers, le dogme triomphant de la liberté des échanges. Puisse la main de vos députés, à laquelle ma faible main ne faillira pas, l’écrire bientôt dans nos lois ! » — Alphonse de Lamartine

 


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