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La propriété, notion cardinale pour les sociétés libres, est attaquée au XVIIIe siècle par une série de sophistes qui en troublent la compréhension et promettent de grands dangers, si on ne les réfute sérieusement. Pour Jean-Jacques Rousseau, la propriété est une usurpation ; pour Mirabeau et Bentham, c’est une institution bienfaisante, mais simple création de la loi, qui peut en modifier les termes, selon les convenances du moment. Toujours en lutte contre les sophismes économiques et pour l’avancée des vérités économiques, l’abbé Morellet expose, dans les fragments de ce traité de la propriété composé à l’époque de la Révolution, une réalité toute différente. La propriété de l’homme sur les choses, explique-t-il, n’est que la conséquence de la propriété qu’a chacun sur soi, sur son corps et sur ses facultés. Par le travail, l’homme s’approprie des choses, sans atteinte à la propriété d’autrui. La loi, qui vient protéger la propriété, ne la fait pas naître, mais la reconnaît pour la garantir des atteintes. Y voir clair sur l’idée de propriété, écarter les sophismes, était une urgence en 1790 ; elle existe toujours.
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