Les petits classiques du libre-échange (6 livres)

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Édition petit format, couverture souple.

Institut Coppet, octobre 2025

Description du Produit

La liberté du commerce a été, pendant deux siècles, la grande affaire des économistes libéraux français. Elle a donné lieu à une controverse théorique de longue haleine, à laquelle se sont mêlés les meilleurs auteurs du courant, des physiocrates à Yves Guyot, en passant par Frédéric Bastiat.

Les petits classiques du libre-échange. Série de 6 livres comprenant :

1. YVES GUYOT, ABC DU LIBRE-ÉCHANGE (1913). — Dans le premier titre de cette collection « Les petits classiques du libre-échange », Yves Guyot, en 1913, expose les vrais principes du commerce et met les protectionnistes en face des résultats pratiques de leur système. Dès qu’elle cesse d’être simplement fiscale, pour devenir protectrice, la douane ne crée pas des emplois et des richesses, elle en détruit. Elle force à se tenir en dehors du mouvement progressif du monde, à ignorer les innovations, et à préférer la levée de profits automatiques sur des consommateurs nationaux maintenus captifs. Peu à peu, le travail perd en productivité, les débouchés extérieurs se ferment, et le déclin économique de toute la nation devient irrémédiable.

2. FRÉDÉRIC BASTIAT, SOPHISMES ÉCONOMIQUES (Première série, 1845). — Au XVIIIe siècle, les économistes français, et particulièrement les physiocrates, ont posé les termes de la question du libre-échange avec une netteté apparente. La liberté du commerce, disaient-ils, est juste, car c’est la conséquence du droit de propriété ; elle est utile, car elle permet l’échange le plus avantageux possible. Au milieu du XIXe siècle, Frédéric Bastiat renouvelait toutefois la défense classique du libre-échange. Au milieu de sceptiques et de libéraux soi-disant pragmatiques, qui acceptaient les termes protectionnistes, il s’attachait plus que jamais aux principes. Surtout, devant l’apathie de l’opinion publique et le dégoût pour les livres sérieux, il se lançait délibérément dans une défense littéraire de la liberté du commerce, et offrait, à l’étonnement de tous mais pour le plaisir de tant de générations, des apologues, des historiettes, qui lui valent une place à part dans l’histoire de la pensée économique.

3. FRÉDÉRIC BASTIAT, SOPHISMES ÉCONOMIQUES (Deuxième série, 1848). — Au XVIIIe siècle, les économistes français, et particulièrement les physiocrates, ont posé les termes de la question du libre-échange avec une netteté apparente. La liberté du commerce, disaient-ils, est juste, car c’est la conséquence du droit de propriété ; elle est utile, car elle permet l’échange le plus avantageux possible. Au milieu du XIXe siècle, Frédéric Bastiat renouvelait toutefois la défense classique du libre-échange. Au milieu de sceptiques et de libéraux soi-disant pragmatiques, qui acceptaient les termes protectionnistes, il s’attachait plus que jamais aux principes. Surtout, devant l’apathie de l’opinion publique et le dégoût pour les livres sérieux, il se lançait délibérément dans une défense littéraire de la liberté du commerce, et offrait, à l’étonnement de tous mais pour le plaisir de tant de générations, des apologues, des historiettes, qui lui valent une place à part dans l’histoire de la pensée économique.

4. LE TROSNE, LA LIBERTÉ DU COMMERCE DES GRAINS TOUJOURS UTILE ET JAMAIS NUISIBLE (1765-1768). — Entre 1765 et 1768, après d’autres auteurs à la notoriété fugitive, le physiocrate G.-F. Le Trosne entra lui aussi dans l’arène, pour défendre la liberté du commerce des grains, point central du programme économique du groupe de Quesnay. Il le fit avec fermeté, demandant toujours une liberté « pleine et entière », et en se fondant sur des principes que ses successeurs, immédiats comme Adam Smith, ou plus lointains comme F. A. Hayek, ont reproduits. Son zèle lui dicta même de nouveaux modes de discours, comme cette « Requête des rouliers d’Orléans », qui rappelle furieusement la « Pétition des fabricants de chandelle » de Frédéric Bastiat.

5. ERNEST MARTINEAU, LETTRES HEBDOMADAIRES SUR LE LIBRE-ÉCHANGE (1890-1892). — Ernest Martineau (1844-1905) est une personnalité attachante de la tradition libérale française, et il mérite de passer à la postérité comme le plus fidèle disciple de Frédéric Bastiat. Dans des brochures, des conférences, et surtout dans la presse quotidienne, il a continué la défense du libre-échange sans compromission, avec une rigueur de principes et une richesse d’images qui doivent faire chérir son nom oublié. Ce volume reproduit la longue série de lettres hebdomadaires envoyées par Ernest Martineau au Courrier de La Rochelle, entre 1890 et 1892, et où il développe, touche après touche, un argumentaire complet pour le libre-échange intégral, fondé sur le droit de propriété et les principes de 1789.

6. GUSTAVE SCHELLE, LE BILAN DU PROTECTIONNISME EN FRANCE (1912). — Habile statisticien et passionné par l’histoire des idées libérales en France au XVIIIe siècle, Gustave Schelle (1845-1927) a laissé une œuvre plurielle, qui reste en partie à redécouvrir. Membre fondateur de la nouvelle Ligue pour le libre-échange qui voit le jour en 1910, il se met au service de cette cause par des conférences et la publication de cette brochure, qui servit de manuel et à laquelle on s’empressait de renvoyer. Elle est écrite sans passion, et n’émet que des demandes raisonnables. Pour ces raisons elle doit être appelée un classique.

Voir la page du livre sur le site des éditions de l’Institut Coppet.

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