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Bibliothèque numérique – page 7

imageLEBTurgot, Mémoire sur les mines et carrières (juillet 2015, 50pp.)

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La propriété des mines et des carrières fut de tout temps une problématique difficile à traiter en théorie, et encore davantage à régler dans la pratique. Dans le mémoire qu’il consacre au sujet, Turgot, alors intendant du Limousin, détaille les fondements de la propriété des mines et esquisse la législation idéale en la matière : « Le Code des mines, à ne le fonder que sur les principes de l’équité naturelle, et sur les conséquences immédiates des droits de la propriété foncière, se réduit aux quatre articles suivants : 1° Chacun a droit d’ouvrir la terre dans son champ ; 2° personne n’a droit d’ouvrir la terre dans le champ d’autrui, sans son consentement ; 3° il est libre à toute personne de pousser des galeries sous le terrain d’autrui, pourvu qu’elle prenne toutes les précautions nécessaires pour garantir le propriétaire de tout dommage ; 4° celui qui, en usant de cette liberté, a creusé sous son terrain ou sous celui d’autrui, est devenu, à titre de premier occupant, propriétaire des ouvrages qu’il a faits sous terre et des matières qu’il en a extraites ; mais il n’a rien acquis de plus. »

 


imageLEBJean-Baptiste Say, Olbie ou Essai sur les moyens de réformer les mœurs d’une nation (juillet 2014, 108pp.)

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Jean-Baptiste Say (1767-1832) est resté célèbre pour un livre, le Traité d’économie politique, qu’il fit paraître en 1803, à l’âge de 36 ans. Pourtant cette publication ne lançait nullement le début de sa carrière littéraire, ni de sa carrière d’économiste, puisque trois ans auparavant il avait publié Olbie, publié ici séparément pour la première fois. Défenseur de l’éducation comme moyen de favoriser la morale chez son peuple fictif d’ « Oblie » (mais c’est naturellement de la France dont on parle), Jean-Baptiste reconnaît également, déjà, l’influence des principes économiques. La science de l’économie politique, qu’il a découvert chez Adam Smith, lui apparaît comme une « science importante, la plus importante de toutes ». Dans Olbie, Say a soin de montrer quels bienfaits attendent les peuples qui en appliquent les principes. Cet ouvrage est aussi une occasion de réfléchir, avec l’un des grands esprits du dix-neuvième siècle, sur ce que signifie la morale, mais aussi sur les moyens de la favoriser sans vouloir — prétention funeste — provoquer le bien par la contrainte, et, en suivant le vers célèbre de la Henriade de Voltaire, « forcer les Français à devenir heureux »


imageLEBCondorcet, Vie de Monsieur Turgot (juillet 2015, 136pp.)

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En 1774, Condorcet est appelé au ministère par Turgot. Dès lors, Condorcet déplace son centre d’intérêt des mathématiques vers la philosophie et la politique. La première année, il écrit essentiellement des pamphlets, défendant les idées des amis de Julie de Lespinasse. Les années qui suivirent, il prend la défense des droits de l’homme, et particulièrement des droits des femmes, des juifs, et des noirs. Il soutient les idées novatrices des tout récents États-Unis, et propose en France des projets de réformes politiques, administratives et économiques. En 1776, Turgot est démis de son poste de contrôleur général. Condorcet choisit alors de démissionner de son poste d’inspecteur général de la Monnaie, mais sa démission est refusée, et il reste en poste jusqu’en 1791. Plus tard, Condorcet écrira la Vie de Monsieur Turgot (1786), où il exposera et démontrera le bien fondé des théories économiques de Turgot.

 


imageLEBDenis Diderot, Lettre sur le commerce des livres (novembre 2014, 140pp.)

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Au XVIIIème siècle, le grand débat sur les mérites relatifs des corporations de métiers et de la liberté du travail mobilisa jusqu’aux philosophes et aux romanciers. En 1763, à l’époque où la question était agitée par les Physiocrates, Diderot s’en mêla également. Il composa une « Lettre historique et politique adressée à un magistrat sur le commerce de la librairie, son état ancien et actuel, ses règlements, ses privilèges, les permissions tacites, les censeurs, les colporteurs, le passage des ponts et autres objets relatifs à la police littéraire », adressée à Antoine-Gabriel de Sartine, directeur de la librairie. Dans cette lettre, Diderot se fait autant l’opposant des corporations en général que le défenseur des privilèges des libraires en matière d’édition. S’il prend cette position, c’est qu’il considère qu’il convient de protéger la propriété des œuvres de l’esprit, aussi bien que celle des choses matérielles ; qu’ainsi l’auteur ne peut en être dépossédé et que sa propriété doit être protégée par la loi. Il résume cette opinion, d’une double défense de la liberté du travail et du droit de propriété des auteurs et des éditeurs, dans un passage éclairant : « Détruisez toutes les communautés, rendez à tous les citoyens la liberté d’appliquer leurs facultés selon leur goût et leur intérêt, abolissez tous les privilèges, ceux même de la librairie, j’y consens ; tout sera bien, tant que les lois sur les contrats de vente et d’acquisition subsisteront. »

 


imageLEBLouis-Paul Abeille, Principes sur la liberté du commerce des grains (juillet 2014, 96pp.)

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Ce livre, publié en 1768, est un vif plaidoyer en faveur de la liberté des échanges, composé à une période où le commerce des grains restait l’objet des réglementations et des prohibitions les plus rigoureuses. Écrit dans un style clair, ce livre contient aussi bon nombre d’observations d’une très grande actualité sur les défauts de l’intervention de l’État dans l’économie ou dans le commerce des différentes marchandises.

Une citation fera bien sentir le ton et les idées de ce livre :

« Les partisans de la liberté n’ont cessé de dire et de répéter que l’unique police, en matière de subsistances, consistait à laisser aller les choses d’elles-mêmes ; à ne faire sentir la main de l’administration que contre les obstacles à une entière liberté. […] La simplicité de ce plan d’Administration ne pouvait qu’étonner et peut-être indisposer ceux qui, sur d’autres matières, se sentent la capacité de tout voir, de tout régler, de tout conduire. Mais des événements aussi décisifs qu’effrayants, et toujours les mêmes, avertissent ceux qui écouteraient leur amour-propre avec le plus de complaisance, que le régime d’un Commerce aussi compliqué que celui des grains est au-dessus des forces de l’homme le plus supérieur, que par conséquent, il est indispensable de l’abandonner à lui-même. »


imageLEBTurgot, Lettres sur la liberté du commerce des grains (juillet 2015, 132pp.)

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 Les Lettres à l’abbé Terray sur la liberté du commerce des grains (1770), composées en pleine période de crise, sont un plaidoyer en faveur de la liberté commerciale, au moment où Terray, alors Contrôleur général, s’apprêtait à attaquer cette liberté pour revenir à un système restrictif. « Monsieur, si quelque chose presse, ce n’est pas de mettre de nouvelles entraves au commerce le plus nécessaire de tous ; c’est d’ôter celles qu’on a malheureusement laissé subsister. […] S’il y a jamais eu un temps où la liberté la plus entière, la plus absolue, la plus débarrassée de toute espèce d’obstacles ait été nécessaire, j’ose dire que c’est celui-ci, et que jamais on n’a dû moins penser à donner un règlement sur la police des grains. Prenez du temps, Monsieur, et prenez-en beaucoup ; j’ose vous en conjurer pour le salut des malheureux de cette province et de celles qui ont été comme elle frappées de stérilité »


imageLEBG.-F Le Trosne, De l’utilité des discussions économiques (juillet 2014, 54pp.)

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Dans « De l’importance des discussions économiques », ce texte oublié, jamais réédité depuis sa publication en 1766, Le Trosne critique le faible degré de développement de la science économique, science qui lui paraît pourtant la plus importante de toutes. Il profite de cet exposé pour présenter les principales conclusions de cette science, illustrant par cela son utilité pour les peuples. Son libéralisme, qui lui fait soutenir que « la fonction du gouvernement se réduit à assurer inviolablement la propriété des biens, la liberté dans l’emploi des hommes et des richesses, et la liberté des échanges, et consiste beaucoup plus en protection qu’en action », est défendu avec une telle rigueur et une telle justesse qu’il permet de classer Le Trosne parmi les grands précurseurs d’Adam Smith en France.


imageLEBBenoît Malbranque, Introduction à la méthodologie économique (février 2013, 138pp.)

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Les idées économiques professées de nos jours ne parviennent pas à nous satisfaire, et il est naturel qu’il en soit ainsi. Depuis des décennies, la discipline économique a sombré dans une mathématisation et une formalisation prétendument scientifiques, qui, aujourd’hui, l’empêchent d’éclairer le citoyen sur les défis économique de notre temps. Si elle entend retrouver la grandeur qui fut la sienne lorsqu’Adam Smith ou Jean-Baptiste Say la passaient sous leurs regards, c’est du point de vue de la méthodologie qu’elle doit se réformer. Qu’enfin elle redevienne une science sociale, étudiant l’homme, ses choix, et ses inclinations fondamentales. Qu’enfin elle redevienne l’économie politique, la science qu’elle fut jadis et qu’elle aurait dû rester.

 


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