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imageLEBLeonard Liggio, Charles Dunoyer et le libéralisme classique français
(septembre 2014, 78pp.)

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Dans la tradition intellectuelle libérale qui va de Jean-Baptiste Say à Frédéric Bastiat, puis à son disciple Gustave de Molinari, Charles Dunoyer (1786-1862) est un chaînon majeur et cependant fort méconnu. Tout d’abord juriste, puis journaliste, avant d’être économiste, Dunoyer aura vécu au moins trois vies au cours des soixante-seize années de son existence entièrement consacrée à la cause des idées de liberté. Dans cette présentation, L. Liggio entend replacer ce glorieux inconnu dans le contexte historique qui fut le sien, et montrer son influence sur les débats auxquels il a participé. Si les œuvres de Dunoyer, et notamment son magnum opus De la Liberté du Travail (1845), ne sont désormais plus rééditées, son influence sur l’histoire des idées a néanmoins été considérable. Formé par Jean-Baptiste Say, collaborateur avec lui de la Décade philosophique, Dunoyer deviendra une référence centrale pour tous les économistes français du siècle, ainsi qu’une source continue d’inspiration pour les libéraux à travers le monde.


imageLEBFrédéric Bastiat & Gustave de Molinari, Jacques Bonhomme
(novembre 2014, 138pp.)

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Éphémère, à notre plus grande désolation, le journal à la rédaction duquel Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari, Charles Coquelin, Joseph Garnier et Alcide Fonteyraud œuvrèrent conjointement, n’en a pourtant pas perdu toute sa saveur et toute son importance historique. Nous pouvons y lire des contributions oubliées de plusieurs grandes gloires du libéralisme en France : on y retrouve notamment plusieurs textes de Bastiat, comme « La liberté », « Laissez-faire », « L’État », ou encore le très éclairant « Prendre cinq et rendre quatre ce n’est pas donner ». Jacques Bonhomme était une feuille parmi tant, publiée au milieu des insurrections de juin 1848. Elle s’étalait sur deux pages seulement, destinées à être vendues ensemble comme un numéro, ou placardées au mur séparément, pour être lues dans la rue. On comprendra dès lors pourquoi le style des articles qui y sont contenus est si relâché, si plaisant et si enfantin. Le journal n’eut que quatre numéro, et, étant apparu le 11 juin, il disparut pour toujours le 13 juillet 1848. Il avait couvert la politique nationale de la France, avec un œil résolument et ouvertement libéral. Il avait critiqué Louis-Napoléon Bonaparte autant que Ledru-Rollin ou le général Cavaignac.


imageLEBGustave Schelle, Vincent de Gournay
(décembre 2014, 152pp.)

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Vincent de Gournay n’est pas le plus célèbre des économistes français du XVIIIème siècle, loin s’en faut. On lui préfère Turgot, Quesnay et les physiocrates. Dans cette large étude qu’il lui a consacré, Gustave Schelle, spécialiste des économistes français du XVIIIème siècle, entend réhabiliter la place de Gournay dans la naissance et le développement de la science économique, ainsi que dans l’histoire du libéralisme. Ainsi qu’il l’écrit, « Vincent de Gournay est le premier qui ait entamé la lutte contre les procédés pédantesques des gouvernants et contre la cupidité particulière des protégés. Il a devancé Quesnay de quelques années, Turgot de près de vingt ans. » Vincent de Gournay, qu’on crédite de l’invention de l’expression « laissez faire, laissez passer », apparaît en effet comme l’un des principaux précurseurs de l’économie politique libérale. Par ses combats contre les réglementations, il devient même, à notre époque, d’une brûlante actualité.


imageLEBFrédéric Passy, Le papier monnaie est de la fausse monnaie
(juin 2014, 131pp.)

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Frédéric Passy est un économiste français du XIXe siècle resté célèbre pour sa défense de la liberté et de la paix, qui lui valut de recevoir le tout premier prix Nobel de la paix de l’histoire, en 1901. Issu d’une famille orléaniste déjà auréolée d’une grande gloire dans la science de l’économie politique, grâce notamment à son oncle Hippolyte, Frédéric Passy donna des cours et conférences d’économie politique dans plusieurs universités françaises, comme Bordeaux ou Montpellier. Contributeur fidèle du Journal des Économistes, il fut l’un des piliers de l’école libérale en économie, de ses premières contributions en 1857, jusqu’à sa mort en 1912 à l’âge de 90 ans. En 1909, aux dernières heures de sa vie si prolifique, Frédéric Passy prit le soin d’exposer une dernière fois sa position sur cette question importante, dans un court ouvrage au titre énigmatique d’Histoire d’une pièce de cinq francs et d’une feuille de papier, dont nous fournissons ici la première réédition jamais parue. Passy y fournit l’analyse critique du papier monnaie, considéré comme une monnaie sans valeur, reposant sur la seule confiance des peuples envers des gouvernements qui en ont si souvent abusé.


imageLEBJ.-G. Courcelle-Seneuil, La Banque Libre
(octobre 2014, 156pp.)

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Aujourd’hui, le Free Banking est un courant ou un sous-courant important de la pensée économique libérale. Il s’agit de défendre le développement des institutions bancaires dans des conditions pures de marché, c’est-à-dire avec la liberté la plus absolue. Le premier économiste à avoir théorisé cette conception est un Français : Jean-Gustave Courcelle-Seneuil. Dans La Banque Libre, il fournit les raisons théoriques pour lesquelles il est judicieux de libéraliser entièrement l’activité bancaire, et répond aux objections des partisans du monopole. Grand connaisseur de l’histoire monétaire et bancaire mondiale, il rappelle aussi les cas de nombreux pays, comme l’Écosse, mais aussi, à une certaine période, la France, où les banques ont effectivement évolué dans la liberté la plus complète, produisant leur propre monnaie, développant leur activité sans barrière légale d’aucune sorte, et où cette liberté absolue a rimé avec une grande stabilité monétaire ainsi qu’un développement sensible de l’industrie.


imageLEBGabriel-François Coyer, Chinki: histoire cochinchinoise applicable à tous les pays
(janvier 2014, 64pp.)

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Court roman défendant la liberté du travail, le Chinki de l’abbé Coyer, paru en 1768, connut en son temps un véritable succès. Parce qu’il résumait de manière simple et humoristique les critiques adressés par les économistes à l’encontre des réglementations et des corporations, il eut un débit bien plus important que le Mémoire sur les corps de métier de l’économiste Simon Cliquot-Blervache, sur lequel il se fondait. Relu aujourd’hui, alors que l’oeuvre entière de Coyer a été éclipsée par celles des Diderot, Voltaire, Montesquieu, etc., Chinki s’avère riche en enseignements. Le travail est la ressource la plus précieuse du pauvre, nous rappelle-t-il, et il est celui qui souffre le plus lorsque le travail est réglementé et enfermé dans des structures légales rigides. La liberté du travail : voici un noble idéal, qui n’a pas cessé de devoir être défendu, et qui fut le cheval de bataille de l’abbé Coyer.


imageLEBJoseph Tissot, Étude sur Turgot
(juillet 2015, 132pp.)

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Déjà auteur d’un remarquable mémoire de recherche sur Turgot, couronné par l’Académie des sciences morales et politiques, et publié dans un fort volume de 500 pages intitulé Turgot : sa vie, son administration, ses ouvrages (Paris, 1862), Joseph Tissot en revint quelques années plus tard à l’un de ses sujets historiques préférés pour offrir le présent ouvrage. Il s’agissait cette fois-ci, non de peindre l’homme Turgot dans tous ses détails, mais de rendre Turgot abordable. Rejeté comme dogmatique, présenté tour à tour comme un libéral insensible et comme un humaniste trop rêveur, le fameux ministre de Louis XVI n’avait en effet jamais conquis la place de choix qu’il aurait dû prendre dans la mémoire des hommes. Le présent livre, certainement, ne réparera pas toutes les injustices. Mais en le rééditant, il nous a paru que cette brève introduction à Turgot, composée par l’un de ses plus grands connaisseurs, offrirai au moins à notre siècle une synthèse de la biographie, des écrits et de l’administration de l’un des derniers hommes d’État qui ait été également philosophe, économiste : et même l’un des plus brillants économistes et philosophes de son siècle, qui ne manquait pourtant pas de lumières…


imageLEBGuido Hulsmann, Déflation et liberté
(novembre 2013, 44pp.)

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Dans cette étude, Guido Hulsmann, professeur d’économie à Angers et Senior Fellow au Mises Institute, attaque l’idée très répandue selon laquelle la déflation (baisse des prix ou baisse de la quantité de monnaie) est une catastrophe et doit ainsi être stoppé. En vérité, ainsi que le montre Hulsmann, la déflation n’est pas à craindre, bien au contraire. Les gouvernements devraient non s’en inquiéter et la combattre, mais lui permettre d’intervenir comme moyen d’amorcer une reprise économique, et même comme moyen de réforme.


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